Dans ma boîte à lunch...

Cette semaine, j'ai vraiment de délicieux petits dîners à apporter au travail. Contrairement à mon homme, les "restants" ne me font pas peur et je trouve même que certains plats ont tout intérêt à "macérer" un peu plus longtemps au frigo.


Par exemple, ces fusilis à la saucisse et aux champignons... Comme "sauce du commerce", j'ai pris une sauce tirée du livre Pasta etc. de Josée Di Stasio. J'avais congelé celle-ci n'en voyant pas l'utilité immédiatement et elle s'est très bien intégrée à cette petite recette vite faite!


Pâtes à la saucisse et aux champignons
Pour 2 portions

- 250 g de saucisses italiennes, douces ou fortes (vous connaissez mes préférences!), la peau enlevée
- 1 petit oignon, haché
- 2 gousses d'ail hachées finement
- 1 courgette hachée (que j'ai plutôt coupée en rondelles)
- 1 tasse champignons coupés en tranches
- ½ c.thé basilic séché
- 1½ tasse sauce pour pâtes du commerce
- 1½ tasse d'eau (ma sauce était déjà suffisamment liquide, une chance que je n'en ai pas ajouté!)
- 200 g pennes ou autres pâtes courtes (j'adore les fusilis, la sauce y pénètre bien et elles conservent moins d'eau que les pennes, je trouve)
- ¼ tasse parmesan (je n'en avais plus, mais c'était très bon comme ça!)


1. Cuire la chair des saucisses à feu moyen-vif en la défaisant avec une cuillère en bois jusqu'à ce qu'elle ait perdu sa teinte rosée. La mettre sur des essuis-tout pour la laisser s'égoutter.
2. Ajouter l'oignon, l'ail, la courgette, les champignons, le basilic et cuire jusqu'à ce que l'oignon soit doré.
3. Ajouter la sauce, l'eau (si nécessaire) et la chair des saucisses réservée et mélanger. Porter à ébullition. Ajouter les pâtes et laisser mijoter 12 minutes (ah! Je comprends pourquoi je n'ai pas eu à ajouter d'eau... c'est que j'ai utilisé des pâtes cuites et non des pâtes secs comme eux dans la recette... à essayer la prochaine fois, mais il me semble que ça va être plus long...).
4. Parsemer de parmesan (!) au moment de servir.


Source: Coup de pouce, Cuisine express 2001

Ensuite, une activité toute particulière le weekend dernier où ma belle-maman, ma belle-grand-maman et moi avons fait une cuisine collective pour popoter un p'tit ragoût de pattes et boulettes. C'était mon baptême culinaire pour cette recette. Simple, mais efficace. ;)




Ragoût de pattes et boulettes
Pour environ 30 portions de 6 boulettes chacune

Pour les boulettes
- 1 sac d'oignons de 2 lbs
- 4 c.thé d'épices à bifteck St-Hubert
- 10 lbs de porc haché mi-maigre


1. Hacher les oignons au robot culinaire, incorporer au porc haché et assaisonner avec les épices à bifteck. Façonner environ 200 boulettes d'à peu près 1 pouce de diamètre.
2. Cuire sur des plaques à biscuits enduites d'anti-adhésif (de type PAM) pendant environ 30 minutes à 350°F. Retourner ensuite les boulettes et cuire de 10 à 15 minutes supplémentaires ou jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées et aient perdu leur teinte rosée.


Pour les pattes de porc
- 6 pattes de porc "longues"
- Eau
- Sel (une petite poignée de gros sel environ)
- Poivre (en bonne quantité)
- 3 à 4 oignons en quartier


1. Porter tous les ingrédients à ébullition puis faire mijoter au moins 5 à 6 heures ou jusqu'à ce que la viande se détache de l'os. Désosser, enlever le gras et la couenne puis séparer en morceaux.


Pour la sauce
- 2 lbs de farine tout usage
- Eau (quantité suffisante)
- 250 ml Bovril de boeuf


1. Diviser la quantité de farine en 4. Faire chauffer une poêle en fonte sur un rond à feu élevé. Incorporer la farine et réduire le feu à puissance moyenne. Brasser continuellement pour empêcher que la farine ne colle et brûle jusqu'à ce qu'on obtienne une couleur sable. Laisser refroidir complètement puis tamiser.
2. Mélanger la farine, l'eau et le bovril dans un grand chaudron (en deux fois) puis ajuster la quantité d'eau afin d'obtenir une sauce pas trop épaisse. Ajuster l'assaissonnement au goût.


Enfin, mélanger les boulettes cuites, les morceaux de pattes de porc et la sauce. Cette recette se congèle très bien en portions individuelles.


Source... Hum, ma belle-famille?


Finalement, pour compléter mes lunchs de la semaine, une petite recette de poisson (que je m'oblige à mettre au menu à chaque semaine). La sauce était un peu trop claire ce qui lui donnait l'apparence d'une soupe, mais elle était tellement bonne que ce n'était pas désagréable du tout de la manger à la cuillère.


Cari de poisson au lait de coco
6 portions


- 1 c.table huile végétale
- 2 oignons hachés
- 3 gousses d'ail hachées finement
- 2 c.thé cari
- ½ c.thé sel
- ½ c.thé poivron
- 1 boîte de 400 ml de lait de coco
- 1 tasse de tomates épépinées et coupées en dés
- ½ tasse bouillon de poulet ou fumet de poisson
- 10 grains de piment de la Jamaïque (je n'en avais pas, j'ai donc mis ¼ c.thé de piment de la Jamaïque moulu, ça donnait un très bon goût!)
- 2 lbs (1 kg) de filet de poisson frais (du flétan pour ici!)
- ½ c.thé (j'ai réalisé que j'avais oublié d'en ajouter!)
- 2 oignons verts coupés en tranches (et ça aussi!)


1. Chauffer l'huile. Ajouter les oignons et l'ail. Cuire en brassant jusqu'à ce que l'oignon ait ramolli. Ajouter le cari, le sel et le poivre et cuire 1 minute supplémentaire.
2. Ajouter le lait de coco, les tomates, le bouillon de poulet et le piment de la Jamaïque. Porter à ébullition et laisser mijoter environ 15 minutes jusqu'à ce que la préparation ait réduit de moitié (c'est à ce moment où je n'ai sans doute pas été assez patiente).
3. Ajouter le poisson, couvrir et cuire de 8 à 10 minutes ou jusqu'à ce que la chair se défasse facilement à la fouchette.
4. Retirer et jeter les grains de piment de la Jamaïque (pas besoin dans mon cas). Ajouter le jus de lime et parsemer des oignons verts au moment de servir (oups!).


Source: Coup de pouce, Cuisine express 2001


Ensuite, j'ai fait pour dimanche soir dernier la recette du gâteau en page couverture du Coup de Pouce du mois d'octobre aux pommes et au caramel. Sincèrement, je crois que c'est le meilleur gâteau que j'ai mangé dans ma vie.

Ajouter la recette du Gâteau aux pommes et au caramel du Coup de pouce d'octobre 2008

Il y a longtemps...

Que je t'aime, mais on dirait que je t'ai oublié... Pauvre blog négligé! C'est Anne sur SL qui m'a donné le p'tit coup de pied au derrière qu'il me fallait en me disant qu'elle aimait bien mon blog culinaire. L'emploi du passé m'a fait prendre compte que le 7 août ça remonte à (beaucoup) trop loin comme dernier billet!

Et ce n'est pas parce que j'ai cessé de prendre des photos de mes plats et encore moins parce que je n'ai pas cuisiné. Oh non, les fourneaux et le BBQ se sont bien faits aller depuis ce temps.
Comme il me serait difficile de me souvenir de 3 repas/jour x 7 jours/semaine x 10 semaines = 210 repas, je vais y aller plutôt avec les photos que j'ai retrouvées sur la carte mémoire de mon appareil.

Commençons d'abord par une petite Pizza à la saucisse italienne...

Pizza à la saucisse italienne

2 à 3 c.table farine (j'ai utilisé de la semoule de maïs)

½ paquet de pâte à pizza du commerce (1 lb/500 g)

½ tasse sauce tomate (j'ai utilisé une super bonne sauce à pizza que mon homme a dénichée à l'épicerie, mais malheureusement dont le nom m'échappe)

3 oz de saucisses italiennes épicées (définitivement!) ou douces, la peau enlevée, cuites et émiettées

1½ oz pepperoni coupé en tranches fines

1 tasse fromage mozzarella

Source: Coup de pouce Cuisine barbecue Été 1999

Avez-vous vraiment besoin d'indications à part mentionner qu'on abaisse la pâte sur la semoule, on étend la sauce, on mets tous les ingrédients dans l'ordre et on enfourne jusqu'à ce que la pâte soit gonflée et dorée et le fromage fondu. Dans la recette originale, on parle de la cuisson sur le BBQ. Trop traumatisée par mon expérience de la pizza tatin, j'ai décidé d'y aller au four sur mon Silpat.

Bref retour sur la récolte du potager. Betteraves, carottes, tomates (surtout les mini-jaunes), laitue, concombres, zucchinis, fines herbes (surtout!) ont tous très bien été. Déception pour les fèves, les pois, les pois mange-tout, les épinards, les poireaux (qui s'envenaient plutôt bien et qui ont séché en une journée), oignons verts (plantés trop tardivement je crois). Voici une des rares cosses que j'ai réussi à récolter!

Mon papa est venu nous visiter à quelques reprises à la maison. Ses conseils sur les différentes petites bricoles à faire sont toujours si précieux et il me fait plaisir de l'inviter à partager notre repas. Cette fois-là, il me semble que c'était un peu imprévu, mais j'ai réussi à trouver tout ce qu'il fallait dans mon frigo et mon congélo pour confectionner ce petit Gâteau streusel aux fraises et à la rhubarbe. Je m'excuse de ce manque de modestie, mais je trouve vraiment ma photo géniale (hihihi!).

Je vous ai peut-être déjà mentionné que je fais un menu à chaque semaine pour les repas du lundi au vendredi (trop difficile de planifier pour le week-end, trop de sorties imprévues ou des restants à finir). Je tente toujours d'intégrer au moins un repas végé, un repas poisson ou fruits de mer, puis trois repas mettant en vedette des espèces de viandes différentes (pour éviter le "mono-élevage"). Pas toujours facile de trouver des recettes de poissons qui conviennent à mon homme. En effet, je pense qu'il trouve que ça revient souvent au même. Celle-ci, il l'a plutôt appréciée...

RECETTE DE SAUMON SUR LIT DE PETITS POIS À VENIR

Ah oui, je vous ai révélé un peu plus haut que les fines herbes ont été productives... Et bien j'ai fait une belle découverte cet été. Je ne suis pas une grande fan de coriandre (ça, je suis certaine que je vous l'ai déjà dit), mais comme il y en avait un plant vivace dans mon jardin, je n'ai pas osé l'arracher, le pauvre. J'ai récolté quelques feuilles (j'en ai même fait un pesto!) et éventuellement, le plant a monté en graine. L'oncle de mon homme en avait également un plant à la maison et m'avait demandé s'il croyait que ces petites graines étaient comestibles. Mon plant était plus avancé que le sien et les petites graines vertes avaient déjà commencées à sécher. Je me suis alors rappelée qu'on retrouve souvent des bouteilles de graines de coriandre à l'épicerie. J'ai donc récolté le tout pour conserver ces petits joyaux pour utilisation future. Il faut dire que le goût des graines est beaucoup moins prononcé que les feuilles et j'irais même jusqu'à confier que je développe tranquillement mon goût pour le feuillage de cette plante. Je pense que c'est surtout mon pesto à la coriandre qui m'a réconciliée avec cette fine herbe.

Maintenant, au tour d'un petit avant/après. Je suis certaine que vous vous êtes toutes faites avoir si vous avez déjà planté des zucchinis dans votre jardin. Vous dire régulièrement: "Ishhhh... presque prêt, je vais bientôt le récolter... hum, pas encore..." puis, finalement, l'oublier et retrouver un MONSTRE sous le feuillage. C'est ce qui m'est arrivé. Un HUGE zucchini que je devais passer d'une façon ou d'une autre. J'ai d'abord commencé par une pizza en alternant tranches (rondelles en fait) de courgette puis de tomates et de fromage de chèvre sur un tortilla recouvert de pesto maison... miam, miam! Mais c'était loin d'être suffisant pour passer à côté de ce géant vert. J'ai donc trouvé une petite recette de courgette farcie à la saucisse. Sincèrement, la farce était dé-li-ci-eu-se, mais il me semble que les grosses parties de courgettes étaient un peu fades à la longue. Je garde donc en tête l'idée de la farce (tellement bonne!).

RECETTES DES COURGETTES FARCIES À LA SAUCISSE À VENIR

En septembre, ma tante nous a invité, mon homme et moi, à une activité vraiment originale: un souper à bord du Orford-Express. C'était le second Menu du Souper à la Brunante qui nous était servi (il est possible de le consulter sur le site Internet). Franchement agréable comme expérience même si étant donné le coucher du soleil qui est maintenant plus tôt, nous n'avons pas eu l'occasion de profiter de la vue bien longtemps. Nous sommes quatre par table et comme c'est plutôt "coincé", je vous recommande vraiment d'y aller par multiple de quatre (en effet, je me sentirais plutôt mal à l'aise assise à côté d'un inconnu avec un coude qui se frôle et une cuisse collée ou à lui pogner les pieds sous la table). La bouffe est très bonne (même si ce n'est pas un 5 fourchettes), mais c'est surtout l'originalité du projet qui m'a conquise! On a ici la Caille royage de deux façons: la cuisse confite et la suprême sautée minute, purée de courge musquée, oignons confits, sauce aux bleuets.

Ensuite, LONG moment où je n'ai pas pris de photo... Mais j'ai quand même immortalisé (pas assez vite, il était déjà en train de se dégonfler) un soufflé au fromage bleu fait avec un petit restant de fromage L'ermite de l'Abbaye-St-Benoit.

RECETTE DE SOUFFLÉ AU BLEU À VENIR

Voilà qui met fin à ma série de photos. Avec le retour de l'automne, j'imagine que le goût de prendre ce que je fais en photo et de tenir mon blog à jour va être plus facile!

Je conclus avec une recommandation resto: Europea, rue de la Montagne à Montréal. Non, mais sérieux, on ne finit plus d'être gâtée par des petits extras qui ne sont pas sur le menu. J'ai compté et on a eu 5 plats supplémentaires (un amuse-bouche, deux entrées supplémentaires, un second desserts et des petites douceurs sucrées... INCROYABLE!).